Carcès sensibilise à la santé mentale des jeunes

Carcès sensibilise à la santé mentale des jeunes

Dans le cadre de la 34e édition des semaines d’information sur la santé mentale, Carcès accueillait, mercredi 18 octobre, à l’Oustau per tutti, un forum dédié à la santé mentale des jeunes. Ce sont près de 200 jeunes des classes de 4 e et 3e du collège G. De Gaulle-Anthonioz de Carcès qui étaient venu écouter et participer à la conférence donnée par le Dr Jean-Luc Farcette, pédopsychiatre au CHH Guérin.

Le thème abordé était, a priori, sensible pour des ados : le droit à la différence autour des questions d’identité et de genre.

Le docteur Farcette a tenu à préciser quelques points importants à sa jeune assistance :

⌛ L’adolescence est le temps où on cherche son identité, à savoir qui on est. On essaie de trouver sa personnalité, ses gouts, son genre…

❌ On n’a pas le droit de juger une personne selon son sexe, son appartenance politique, sa couleur de peau ou sa religion dans notre société démocratique.

⚧ Lorsqu’on nait, on nous assigne un genre. Et comme pour l’assignation à résidence, on est coincé dans ce genre.

Ensuite des points plus précis ont été abordés comme le fait qu’il est important de respecter le choix d’une personne qui s’affirme transgenre et donc choisit un prénom différent. Il est important de respecter ce choix. Et si on se trompe de prénom en s’adressant à elle, ce ne doit pas être de façon intentionnelle pour la blesser.

La bienveillance est une valeur est une attitude importante dans la relation avec les autres. Chacun est acteur de son propre bien-être, mais est aussi acteur du bien-être des autres.

Le docteur Farcette a alors laissé la place à son auditoire pour des questions qui ont été, tout d’abord, timides. Puis, elles sont devenues plus pointues.

Est-ce que quelqu’un qui se dit ceci ou cela, ne cherche pas, en fait, autre chose pour exprimer un mal-être ?   Comment se fait-il que des personnes ne savent pas si elles sont fille ou garçon ? Si on n’est ni fille ni garçon, qu’est-ce qu’on est ?

La conférence terminée, les adolescents-collégiens ont pu participer à de nombreux ateliers de réflexion (idées reçues/ex.), sportif (assister quelqu’un à faire une activité sportive alors qu’elle a un handicap/ex.) ou à thème (comme l’addiction aux écrans).

Et comme un esprit sain ne peut se développer que dans un corps sain, des étudiants en BTS de diététique proposaient de se faire un smoothie avec une … smoocyclette (bicyclette qui fait tourner

le bol mixeur) !

 

Nous avons tous une santé mentale, trop négligée, et ces semaines dédiées sont là pour nous le rappeler. La souffrance mentale existe à tout âge, depuis un bambin jusqu’à une aïeule. Ce qu’il faut retenir de cette journée riche en échanges, c’est que nous sommes tous acteur du bien-être de l’autre par un regard bienveillant, un sourire, une porte tenue ouverte, un bonjour dans la rue. Pour

commencer.