Les apiés étaient des niches réalisées dans les murs de pierres pour y déposer les
« rusques ».
C’était le nom que nos anciens donnaient aux ruches qu’ils réalisaient à l’aide d’une écorce de chêne liège. Ces édifices étaient situés plein sud, en lisière de bois et à proximité d’un endroit
humide. C’est le cas des apiés de Notre Dame qui se trouvaient au dessus des « prés neufs », irrigués par le grand canal construits en 1549.
Il y a 4 ou 5 ans, la construction d’un transformateur électrique a fortement fragilisée et dégradée la construction qui était sur le point de s’écrouler, menacée par la poussée d’une roche de plusieurs tonnes.
Cet été Mathieu, Anthony, Christophe et Yann, employés des services techniques, ont entrepris la reconstruction de cet édifice en réutilisant de nombreuses pierres d’origines et d’autres récupérées dans un rayon de 500 mètres alentours.
Nos apiculteurs locaux pourront-ils un jour y déposer leurs « rusques »?
